Guy DEDECKER,  Peintre Héraldiste - Calligraphe

heraldische schilder - kalligraaf - heraldischer maler - kalligraph - armorial painter - calligrapher - pittore araldico - calligrafo - pintor heráldico - calígrafo

calligraphie au pinceau

INFORMATIONS PRATIQUES

- Peintures d'armoiries dans le respect des règles de l'art héraldique sur tous supports au choix, tels parchemin vélin, chèvre, papier, toile, panneau, paroie murale, ...

- Armoiries au trait noir et blanc aux hachures réglementaires pour l'utilisation monochrome.

- Sur demande peuvent être inclus dans les travaux d'armoiries la remise de fichiers informatiques reprenant les scans haute et basse définition des travaux finalisés. Ces supports numériques permettent l'impression des armoiries et l'utilisation diverse des images de celles‑ci.

- Calligraphies sur toutes surfaces, parchemin vélin, chèvre, papiers, livres reliés ou tous autres supports, même muraux...

- Tous types de lettrages de tradition ou modernes (bâtarde flamade, rotunda, copperplate, anglaise, fraktur, textura, rustica, chancellerie, etc...).

- Enluminures, lettrines.

- OBIITs

- Livres d’or.

- Diplômes d'exception.

- Exécution à la main avec grande maîtrise par les outils et les surfaces les plus nobles.

- Des travaux vectoriels (images .svg) peuvent être réalisés complémentairement si cela s’y prête et sur demande spécifique, à voir avec l’artiste.

Notes sur les matériaux utilisés:

Le parchemin vélin est reconnu comme le plus beaux des parchemins, tant au niveau de sa couleur que de sa texture. Je l’utilise principalement pour l’exécution des armoiries des diplômes de Lettres Patentes. Comme il est légèrement plus transparent que le parchemin chèvre, je le réserve en général aux travaux simple face. Rien n’empêche cependant son utilisation recto-verso.
Le parchemin de chèvre est la meilleure qualité après le vélin. Son avantage réside dans sa moindre transparence. Ce parchemin est aussi légèrement plus clair. C’est un matériau de qualité exceptionnelle à l’instar du vélin.

Les pinceaux de martre kolinsky (mustélidé asiatique) utilisés sont les meilleurs au monde. Leur finesse pérenne, la qualité de leur pointe et leur ressort inégalé en font des outils absolument exceptionnels pour les travaux artistiques de haut niveau. Les pigments évitent les allonges qui en altèreraient l’excellence. En ce qui concerne les papiers, je privilégie le 100% coton (PH neutre). Ce sont les seuls papiers qui ne vieillissent pas, qui ne s’oxydent pas et qui ne jaunissent pas avec le temps. Tous autres papiers sont bien sûr possibles. Certains papiers coton, ceux que j'utilise en tout cas, ont un lissé magistral qui permet au pinceau de travailler sans accroc en améliorant toute l’efficacité du geste et du trait.

L’or auquel je fais appel pour les enluminures est à 24 carats (or 100%). La feuille de platine est utilisée pour le métal argent afin d’éviter toute oxydation ou noircissement par le temps. La poudre d’or pour la peinture est liée à de la gomme arabique (liant traditionnel), ce qui la porte à 23,75 carats compte tenu du liant, le maximum possible pour la peinture or. La peinture à la poudre d’argent, liée à la gomme arabique également, ne s’oxyde pas car l'argent reste encapsulé dans le liant. C’est donc de l’argent pur qui est utilisé pour la peinture argent.

La peinture des armoiries

En général la peinture des armoiries, après les premières esquisses de discussion préliminaire, est précédée par l’exécution d’un crayonné qui doit recevoir l’aval du bénéficiaire. Une fois tout le monde d’accord, ce dessin est passé à la gouache extra fine pour exécution finale du projet et le crayonné disparait. Ce modus operandi change quelque peu lorsqu’il s’agit d’acryliques ou d’huiles sur toile. Les armoiries sur parchemin sont exécutées la plupart du temps après ce premier travail. Ce sont celles-là qui apparaissent sur les diplômes signés par le Souverain.